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cycle du sommeil chez un enfant

Comment fonctionne le cycle du sommeil chez un enfant ?

Le sommeil représente un facteur incontournable pour la bonne croissance d’un bébé. Maîtriser le fonctionnement du cycle du sommeil chez un enfant aidera donc tout parent à mieux prendre soin de son nouveau-né. Pour autant, cela n’est pas un acquis. Le bébé dicte ses propres règles en matière de sommeil et ce n’est pas toujours évident de vite s’y retrouver. Pour les parents, c’est un véritable casse-tête. Il n’en demeure pas moins qu’il est possible de déceler certaines caractéristiques communes au rythme de sommeil de tout nouveau-né. Sur cette base, il devient très facile d’accompagner son enfant et de lui procurer les meilleures conditions de croissance.

Un processus bien organisé ?

La naissance d’un enfant introduit les parents comme dans un monde où les règles horaires habituelles sont constamment défiées. Et pourtant, il s’agit bel et bien d’un processus très organisé. En effet, il faut commencer par comprendre que le nouveau-né ne distingue pas du tout nuit et jour. Pour lui, tout se résume à une succession de sommeil et de réveil. À part cela, il pleure et mange.

Le sommeil du bébé est d’abord agité. Cette phase correspond au sommeil dit paradoxal. L’enfant fait des mouvements en dormant. Cette étape migre petit à petit vers un sommeil plus calme. Là, il dort profondément sans de réels mouvements comme avant. Au cours de sa croissance, le temps consacré à chaque type va connaître beaucoup de changements. Dès lors, il quittera une répartition sur 24 h pour trouver progressivement un sommeil de nuit proche de celui d’un adulte.

De 0 à 3 mois : le sommeil du nouveau-né

un bébé est endormi dans un panier recouvert d'une couverture à poils longs. il porte un bonnet en laine avec des oreilles.
Nouveau-né endormi

Cette première phase constitue, en général, la plus difficile pour les parents. L’enfant dort selon ses besoins et cela peut induire beaucoup de réveils nocturnes.

Un apprentissage progressif

L’organisation du sommeil se base sur deux éléments essentiels à savoir :

  • la régulation homéostatique;
  • la régulation circadienne.

Le premier, lié à la pression du sommeil, est fonction du temps de veille précédent. Par contre, le second désigne le fait de dormir suivant le cycle d’alternance entre le jour et la nuit. Pour le nourrisson, la question de la régulation circadienne ne se pose pas encore. Son horloge biologique n’est pas ajustée selon cette réalité pour le moment. Son temps de sommeil est donc réparti sur 24 h. En d’autres termes, il peut se réveiller au milieu de la nuit, ne serait-ce que pour un instant, et se rendormir après. Le temps de sommeil aussi varie. En général, il est de 2 à 4 heures. Au total, il faut s’attendre à environ 14 à 18 h de sommeil.

Faut-il l’aider à trouver un rythme circadien ?

Pour le bébé, la distinction entre le jour et la nuit ne commence que vers la 8e semaine. Cependant, les parents peuvent déjà observer certains gestes simples pour favoriser cela. Il s’agira surtout de créer des conditions qui permettent de marquer nettement la différence de temps. Par exemple, commencez par jouer avec la lumière. Lors des siestes, laissez les rideaux ouverts pour éclairer la chambre. Parlez beaucoup avec votre enfant dans la journée et n’hésitez pas à faire une promenade ensemble. Vous pouvez utiliser les berceaux portatifs.

La nuit, par contre, le calme doit être la priorité. Faites donc moins de bruit. Si vous avez envie de lui parler, faites-le à voix basse. En ce qui concerne les lumières, éteignez-les.

Par ailleurs, il faut garder à l’esprit que la santé de l’enfant dépend aussi de celle de sa mère. Il est donc important de s’occuper de soi-même avec plus de dispositions pour une meilleure adaptation à tout ce bouleversement. En effet, la garde d’un bébé reste avant tout une tâche fastidieuse. Mais, avec la joie qu’apporte ce nouveau-né, on peut très vite tomber dans la surexcitation. Un tel état de choses peut, à long terme, dégrader considérablement la santé des parents et particulièrement celle de la mère.

De 3 à 6 mois : l’adaptation à un nouveau rythme

À partir du 3e mois s’opère un autre bouleversement dans la vie du bébé et par conséquent, de toute la famille.

Fait-il déjà ses nuits ?

C’est en général le moment où les temps de sommeil de l’enfant deviennent de plus en plus prévisibles. Il fait montre des certains comportements réguliers et cela permet de deviner ce dont il a besoin. Tant mieux, car maman pourra donc reprendre le chemin du travail sans pour autant délaisser son bout de chou.

À partir du 3 mois, le bébé commence déjà à transiter d’un sommeil agité vers un sommeil paradoxal. C’est le moment donc de lui souhaiter bons rêves. En général, il fera une longue sieste dans la matinée, une autre dans l’après-midi et une dernière en fin de journée. Cela induit qu’il peut moins dormir la nuit. Sauf en cas de problème de santé particulier, il serait donc normal s’il passe beaucoup de nuits à pleurer.

Il faut noter aussi qu’il ne se réveille plus que pour manger. En journée, quand il ne dort pas, il passera alors de longs temps éveillés. Aussi, il signalera lui-même quand il veut dormir. À cet effet, la maman doit être attentive pour détecter les bâillements, les pertes d’intérêts pour l’environnement, le frottement des paupières, etc. Ce seront, en général, des signes de fatigue et d’envie de dormir.

Commencer à anticiper la séparation

Alors que le bébé commence à s’adapter à de nouvelles habitudes, son évolution peut être vite influencée par les éléments de son environnement. Il commence aussi à prendre confiance en lui-même. Il est maintenant temps de commencer à le coucher dans sa chambre. En effet, la séparation peut constituer un choc pour le bébé. Il faut commencer et le faire de façon progressive. Il va de soi donc que les parents sont appelés à beaucoup de vigilance.

Il est aussi très important d’instaurer une routine pour le faire dormir. Puisqu’il signale de plus en plus son envie de dormir, la maman est appelée à favoriser la mise en place de ce mécanisme. Il faut par exemple :

  • le faire dormir assez vite dès qu’il commence à manifester des signes de fatigue ;
  • répéter les mêmes gestes chaque soir afin qu’il apprenne à reconnaître le temps de sommeil ;
  • le bercer ou l’allaiter alors qu’il s’endort.

Soulignons qu’il faut faire aussi attention dans le choix des habitudes instaurées. Il faut, par moment, faire des changements afin qu’il ne devienne pas dépendant de certains. Par exemple, évitez de toujours l’allaiter avant le sommeil. Autrement, il pourrait exiger cela à chaque réveil nocturne.

De probables troubles de sommeil

À cette période de sa croissance, le bébé fait de plus en plus de longues nuits. Toutefois, cela n’empêche qu’il se réveille quelques fois. En général, il réclame juste sa maman. Il faudra donc le rassurer. Vous pouvez le bercer ou déposer près de lui un objet symbolique. Il se rendormira alors rassuré de votre présence.

Les réveils nocturnes peuvent aussi être causés par les changements de son environnement. Cela peut donc signifier le fait qu’il ne comprend pas ce qui se passe ou qu’il est stressé. Par exemple, un déménagement peut le rendre triste du fait qu’il perd ses repères. En cas de changement notable dans son environnement, veillez donc à ce qu’il y soit préparé.

De 6 à 12 mois : la prise de conscience

un jeune fille joue avec un enfant dans ses bras. il rit aux éclats devant une marionnette canard qu'elle tient devant lui. ils sont assis sur un tapis dans une chambre. divers jouets sont disposés sur le tapis.
Rituel avant le coucher

Cette nouvelle période induit de nouveaux obstacles à franchir pour le bébé. En particulier, il apprendra qu’il est une personne unique et donc différente de ses parents.

L’évolution du sommeil

Le sommeil s’organise encore plus avec un rythme de plus en plus proche de celui d’un adulte. Entre 6 à 12 mois, l’enfant dort environ 12 à 15 heures par jour. Il fait de moins en moins de siestes et reste plutôt débordant d’énergie en journée. Il fait donc plus normalement ses nuits. Toutefois, son sommeil peut être coupé par quelques réveils.

La période de 6 à 12 mois est aussi celle où l’enfant affronte ses premiers démons. Il s’agira particulièrement de l’angoisse qu’il ressent du fait de la séparation. Ainsi, il peut parfois se réveiller pour s’assurer de votre présence. L’angoisse de la séparation est surtout dû au fait que l’enfant n’a pas encore la permanence de l’objet. Autrement dit, lorsqu’il ne voit plus ses parents, il pense qu’ils ont disparu et se sent seul. Vous pouvez constater cela lorsqu’il :

  • pleure quand il est seul ou en présence d’un inconnu ;
  • refuse d’approcher un étranger ;
  • s’agite chaque fois qu’il est dans un nouvel endroit ;
  • pleure quand c’est l’heure de la douche.

La manifestation de ce phénomène reste surtout spécifique à chaque enfant. Certains, par exemple, peuvent se montrer plus ouverts au public.

Apporter une aide efficace

Comme à chaque étape de son développement, les parents constituent les premiers repères pour l’enfant. Poussée de croissancepoussée dentaire ou encore angoisse, la période de 6 à 12 mois est sujette à beaucoup de perturbations. Vous devez apprendre à l’enfant à mieux faire face à toutes ces réalités. Pour cela, montrez-vous toujours rassurant et évitez les changements brutaux.

Lorsqu’il se réveille la nuit, cela peut être juste pour se rendormir ou plutôt pour s’assurer de votre présence. Attendez de voir alors ce qu’il en est pour savoir quoi faire. Par exemple, lorsqu’il ne s’en dort pas vite, asseyez-vous à côté pour le rassurer.

Si vous devez recourir à une garde, faites en sorte que la personne s’amuse avec lui un peu en votre présence. Il sera ainsi plus rassuré avant votre départ. Autrement, il le vivra plutôt comme un abandon. Avant de sortir, n’oubliez pas non plus de lui dire au revoir.

Un autre élément est le comportement face au monde. Si votre enfant présente de la résistance, n’hésitez pas à lui parler. Rassurez-le et apprenez-lui progressivement à se retrouver dans des endroits bondés. Par exemple, jouez à lui présenter vos amis de temps en temps.

De 1 à 3 ans : la phase de la maturation

un petit garçon est à 4 pattes dans une chambre sur un tapis. il est en pyjama.
Dès 1 an, l’enfant dort mieux

Après ces premiers mois quelque peu agités pour les parents, l’enfant entame une autre phase tout aussi importante pour son développement

Le développement des facultés

Maman peut se réjouir, car ses efforts portent du fruit. Non seulement l’enfant dort très bien, mais il arrive à mieux appréhender son environnement. À cette étape, il fait aussi moins de siestes. Il commence à faire ses nuits avec moins de réveil. C’est le signe qu’il devient de plus en plus confiant. Bien sûr, il ne faut pas oublier qu’il s’agit d’une évolution progressive. Tâchez donc de faire preuve de patience si l’enfant tarde un peu à s’y faire.

À cet âge, l’enfant a en général deux siestes dans la journée. Une dans la matinée et une autre dans l’après-midi. Cela se réduira progressivement à une seule de l’après-midi. Outre le temps passé dans les bras de morphée, il passera une bonne partie de la journée à s’amuser. Il sera particulièrement curieux et vous pourrez constater :

  • un développement corporel ;
  • le développement de la marche ;
  • le développement de la parole.

Par contre, ces activités constitueront aussi des sources de fatigue pour lui. De ce fait, la qualité de son sommeil constitue un facteur très important pour sa bonne croissance.

Faut-il encore l’aider à dormir ?

Votre enfant grandit vite et c’est génial. Cependant, il a encore besoin de votre aide pour comprendre beaucoup de choses. C’est peut-être le moment où il vous faudra beaucoup de patience, car l’enfant peut être un peu lent à intégrer vos demandes dans ses habitudes. D’ailleurs, ce sont vos requêtes quotidiennes qui forgeront son caractère pour l’avenir. Commencez donc par trouver le juste milieu entre rigueurdouceur et patience.

Les habitudes pour lui permettre de bien dormir reviennent encore à cet âge. Ne manquez pas de le rassurer chaque soir avant de le coucher. S’il se réveille la nuit, vérifiez que ce n’est pas pour un besoin spécifique et aidez-le au cas échéant.

Pour lui inculquer les bonnes manières, il faut :

  • toujours utiliser la positivité pour lui parler ;
  • créer une routine quotidienne pour lui permettre d’avoir des repères ;
  • imposer des limites à ne pas franchir ;
  • se rappeler que vous êtes le principal éducateur de l’enfant et non la garde sollicitée.

Par exemple, au lieu de lui dire de ne pas jeter le plastique par terre, dites-lui plutôt de le jeter dans la poubelle. Il apprendra donc directement ce qu’il faut faire et se développera sur les bonnes bases.

Rappelons que la patience constitue un facteur crucial à cette étape. En fait, votre enfant peut bien faire le contraire de ce que vous demandez ou simplement ne rien faire du tout. Fatigue, mauvaise compréhension, stress, cela peut se justifier par une multitude d’éléments. Il ne faut donc pas hausser le ton. D’ailleurs, l’enfant a encore du mal à s’exprimer et aura donc du mal à vous expliquer ce qui s’est vraiment passé. Il faut donc commencer par le remettre en confiance et à lui rappeler ce qu’il doit faire.

Que faire en cas de troubles de sommeil ?

Même si on espère toujours que tout se passe pour le mieux, il faut reconnaître que les incidents sont presque inévitables. Ils font pleinement partie du processus de développement. À cet effet, les troubles de sommeil représentent la bête noire des enfants. Mais pas de panique, vous pouvez l’aider à les surmonter sans difficulté.

Quelques causes de troubles

En matière de troubles de sommeil, les causes sont légion. Il faut pouvoir les comprendre, mais il ne s’agit pas non plus de dramatiser ou de voir le mal partout.

Lorsque l’enfant fait de longues siestes, il peut avoir du mal à dormir la nuit et c’est bien le sommeil des parents qui en paie le prix. Mais il peut s’agir aussi de la peur. L’enfant peut, par exemple, avoir peur quand il se retrouve dans le noir. Les changements liés à sa croissance peuvent aussi constituer une source de troubles. La poussée des dents, par exemple, peut engendrer quelques douleurs. Il est normal alors qu’il ait un peu de mal à trouver le sommeil. Le développement des facultés comme le langage et la réflexion peut aussi entrainer des troubles de sommeil. L’enfant peut, par exemple, faire des cauchemars.

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Quelques règles à suivre

Face à tous ces éléments, le plus important est sans nul doute la sécurité qu’apportent les parents. Une fois encore, rappelons que l’instauration de routines a un rôle primordial. Il faut suivre une chronologie dans tout ce qu’on fait avec l’enfant. Cela lui permet de se faire des repères.

Les parents doivent aussi éviter au maximum les changements brusques. Il ne faut pas se lancer dans un déménagement à la hâte. Se retrouver dans un nouveau milieu sans aucune préparation peut déboussoler l’enfant. Prenez alors le temps d’en discuter avec lui. Lisez-lui des livres ou faites-lui voir des images en rapport avec le déménagement. Montrez-lui des images de votre future demeure. Ce préalable, quel que soit le type de changement, aide aussi à éviter le stress des parents. N’oubliez pas que votre état de santé impacte celui de votre bébé.

Le cycle du sommeil chez un enfant : en résumé

Retenons que le sommeil de l’enfant est réparti sur toute la journée. Il évolue alors dans le temps pour se conformer à un rythme proche de celui de l’adulte. Tout au long de ces premiers mois, les parents doivent veiller à lui donner confiance. Bien sûr, les rituels à instaurés dépendent des particularités de chaque enfant.

Comment faites-vous avec le vôtre ? Quel âge a-t-il et combien de temps doit-il ? Dite-le nous en commentaire.

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